L'Histoire

Il est rare dans le Bordelais de trouver un domaine aussi spectaculaire que le Château Biac : situé en haut de Cotes, plongeant vers la Garonne, les Graves se déroulant comme un tapis à ses pieds, Château Biac est non seulement un témoin intemporel de l’histoire de la région mais aussi de ses mouvements géologiques, à jamais gravés dans ce terroir unique.

Archivé par les Editions Feret comme propriété viticole dès leur deuxième publication au milieu du 19ème siècle, son histoire remonte cependant jusqu’à l’Antiquité, lorsque les Romains importèrent les vignes en Aquitaine et plantèrent les premiers vignobles à proximité de Biac.

Histoire de la propriété : une promenade à travers les siècles (17ème au 20ème)

Au 17ème siècle, Biac s’étend sur 37 hectares, plus du double de notre domaine actuel de 15 hectares ; traditionnellement à cette époque, les propriétés étaient gérées en cultures diversifiées. La configuration de notre chai suggère qu’il ait pu être utilisé comme grange pour stocker le grain et loger le bétail.

Au cœur du vignoble, on trouve tout d’abord « le Vieux Biac » château d’origine ; aujourd’hui, il accueille en maison d’hôtes nos visiteurs du monde entier ; les bâtiments proches abritent nos bureaux ainsi qu’une belle salle de réception, autrefois la grange.

Propriété de la fille du Baron de Langoiran, le Château actuel (cf gravure) fut construit en 1755 ; les pierres destinées à la construction proviennent certainement de la carrière retrouvée dans nos bois, comme il était souvent de coutume à cette époque. En 1820, Biac est vendu au Maire de Langoiran, Mr Grégoire Andrieu. Sa famille et ses descendants, les Bassal Andrieu, consolideront l’excellente réputation de Biac … jusqu’au 20ème siècle.

« Les vignes pour le vin blanc venaient de Château d’ Yquem tandis que celles pour le vin rouge venaient du meilleur vignoble de Saint-Emilion » et les vins de la propriété bâtissent leur notoriété sur … « leur élégance et leur finesse, élevées au rang des toutes premières expansions de la commune » Bordeaux et ses vins, Editions Feret, 1874 et 1893.

L’imposante tour carrée de la maison principale sera ajoutée au milieu du 19ème siècle.

Une vue d’aigle sur la Garonne

Bien que l’origine du nom « Biac » demeure un mystère, il pourrait cependant faire référence à la proximité de la Garonne (Acqua en latin) ; il peut également être dérivé du suffixe latin « ac », signifiant (à). Si un historien se trouve parmi vous … qu’il n’hésite pas à nous éclairer !

De récentes recherches ont révélé qu’à proximité se trouvait l’intersection de quatre importantes voies romaines ; Biac est également répertorié comme « lieu » au 18ème siècle par les Cassini, cartographes italiens célèbres, mandatés par le Roi Louis XVI de faire les relevés de toute la France.

Non loin le Château Médiéval de Langoiran juché sur sa colline expliquerait la présence d’une tour de guet dans nos bois, aujourd’hui encore dissimulée par la végétation.

De l’Antiquité jusqu’au début du 20ème siècle, la Garonne faisait office « d’autoroute » reliant l’Océan Atlantique à la Mer Méditerranée, Bordeaux à Marseille, grâce au « Canal du Midi », qui débouche à proximité de Langon. De sa position unique, Biac veillait sur les bateaux transportant leurs marchandises dans les deux sens…

Aujourd’hui, la Garonne est empruntée principalement par des bateaux de plaisance naviguant entre Bordeaux et la ville historique de Cadillac. Cependant elle conserve aussi son utilisation pratique : au fil des marées, elle permet le transport des pièces détachées de l’Airbus sur la barge conçue à cet effet : d’Allemagne, d’Angleterre, ailes, morceaux de carlingue, museau de l’avion, sont déchargés sur cette embarcation au port de Bordeaux et acheminés vers Langon ; délicatement transférés sur des camions, ils sont transportés par convois spéciaux vers Toulouse, où ils seront assemblés.

Biac demeure ainsi le témoin de cette vision hors du temps : une technologie du 21ème siècle voguant sur une rivière pour aller rejoindre la chaine d’assemblage qui lui permettra de voler dans les airs…

Plus récemment...

Au courant des années soixante Biac est repris par Frédéric Bonnard, œnologue et parent du célèbre peintre Pierre Bonnard. En 1977, Paul et Marie Hélène Ducatez l’acquièrent (cf photo).

Après le décès prématuré de Marie-Hélène Ducatez, la Famille Schroeder Rossini rachète Château Biac en 1995 ; ils en seront les propriétaires jusqu’en 2006, année de notre arrivée à Biac.

Notre Arrivée

Après avoir passé de nombreux étés dans les alentours, nous découvrons Château Biac en louant ses chambres d’hôtes.

Séduits par la région au fil de ces années et plus particulièrement par la beauté de Biac, un concours de circonstances nous amène à acquérir la propriété en aout 2006..une véritable épopée nous transforme alors en « viticulteurs accidentels ».

Assuré par les plus grands experts Bordelais en viticulture de son potentiel exceptionnel, nous nous sommes engagés à relever le défi de remettre Biac au cœur de l’histoire des Grands Vins de Bordeaux , perpétuant ainsi la réputation d’excellence et la finesse de ses vins.

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